“ Ça ”, serait-il LE film d’épouvante de la rentrée 2017 ?

Adapté du roman de Stephen King par Andy Muschietti, nous avons eu chance de pouvoir assister à l’avant-première de “ Ça ”, le film, au Grand Rex. Même si c’était il y a 2 semaines, je peux dire avec joie et certitude que cette adaptation est vraiment excellente !

Andy Muschietti est celui à qui l’on doit le film Mama, qui au passage, est plutôt réussi dans son style si particulier du cinéma d’épouvante. Qu’on soit tout de suite d’accord. Je ne vais pas raconter quoi que ce soit du film, même si certains médias se targuent de dire “ on ne peut pas spoiler, tout le monde connaît “ Ça ”. Oui mais non, on connaît l’histoire en surface (celle du clown au doux nom de Grippe-Sou qui se nourrit d’enfant et de peur) mais pas de la manière que Stephen King l’a précisément racontée.

Le synopsis de Ça, le film

Tout commence dans la petite ville de Derry où des enfants disparaissent mystérieusement. Non seulement les disparitions ne portent que sur des enfants, mais ils s’évaporent les uns après les autres. Un groupe de 7 enfants décident de percer le mystère et d’unir leurs forces après avoir été confronté, chacun à leur tour, à des événements étranges et inexplicables : l’horrible rencontre avec “ Ça ”. Seule sa forme est définissable : une sorte de clown croque-mitaine capable de transformer nos peurs dans l’unique but de s’alimenter. Je vous laisse regarder la bande annonce pour vous faire une idée.

Une grande maîtrise de l’angoisse

Pour en revenir au long métrage, le casting est super cool, les acteurs sont tous excellents et plus ou moins attachants chacun à leur manière -même si on ne manquerait pas de souhaiter la mort de certains ;)- . Même si on ne peut s’empêcher de comparer Ça à un Stranger Things en version plus gore, vous savez, vous et moi, que c’est Stranger Things qui est inspiré de “ Ça ” , et non l’inverse ;). Ceci dit, les décors sont sublimes et l’univers déjanté de Stephen King est retranscrit à merveille. Le rythme du film est très soutenu, pas une seconde d’ennui ! On passe par tous les stades d’émotions : de la peur à l’humour, ou encore de la peine à la haine, la joie et la tristesse voire même la cruauté (et oui les enfants sont cruels). La peur reste quand même le sentiment le plus présent tout au long du film surtout quand on s’y attend pas ! Cela ne nous manquerait pas de nous faire sursauter ou nous faire rire. Mais attention, pas n’importe quel rire, je parle du rire nerveux qu’on ne peut s’empêcher d’avoir quand les apparitions de Grippe-Sou (interprété par le talentueux et terrifiant Bill Skarsgåd) deviennent angoissants et que l’atmosphère devient sombre à souhait.

Au final, « Ça » vaut le coup ou pas ?

Pour les sensibles, accrochez-vous car la manière dont la tension est gérée pourrait bien vous faire… sursauter un peu trop. Je me souviens que mon voisin de derrière, un papa d’une quarantaine d’années, n’arrêtait pas de taper dans mon siège en hurlant (j’étais mort de rire en vrai). En France nous ne sommes pas coulrophobe et heureusement sinon le film n’aurait pas explosé au box-office ! Mais soit, “ Ça ” le film, reste un excellent film d’épouvante au-delà de l’adaptation du roman de Stephen King. Car en plus d’en avoir pour notre argent, le film est clairement en phase avec les sensations que nous sommes venus chercher. Un gros coup de cœur pour cette rentrée 2017.

“ Ça ” le film sera réalisé en 2 parties : la première durant l’enfance des protagonistes et la seconde, qui devrait commencer son tournage en janvier 2018, 27 ans plus tard. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on a déjà hâte de revoir notre Grippe-sou adoré car “ Ça ” est le genre de film qui marquera vos esprits pendant longtemps. Et puis ce fut un grand plaisir – comme toujours – d’être accueilli au Grand Rex par un staff à l’effigie du film, des goodies, mais aussi sur les nouveaux et confortables sièges. Que vous soyez fans de Stephen King, de son oeuvre, ou simple néophyte, je ne peux que vous conseiller de foncer au cinéma et d’en prendre plein la tronche !

— Benoit Sug