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J’ai fini la God of War Collection sur PS Vita

par helloaylee
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God of War est sans doute l’une des exclues Playstation les plus divines qu’il soit. Après avoir été encensé par le public lors de sa sortie sur Playstation 2, il était temps que j’expérimente enfin cette franchise. Je me suis donc procurée, il y a 3 ans, la God of War Collection HD sur PS Vita regroupant God of War I et God of War II. Mon destin allait enfin être lié en 2019 puis en 2020 à celui de Kratos. C’était pas trop tôt !

Pourquoi le choix de la PS Vita? J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour cette petite console mal aimée. Autre argument, son prix, elle était en promo à 9.99€ sur le PS Store contre 25€ actuellement. A l’époque, la version PS3 était en rupture un peu partout et je me voyais bien y jouer durant mes nombreux trajets Paris-Toulouse.

God of War Collection Avis PS Vita

Mon expérience assez barbare avec avec la PS Vita

Rentrons dans le vif du sujet : j’ai connu plusieurs couacs durant cette aventure. Sur mes premières heures de God of War I j’ai dû changer de PS Vita car le joystick droit ne marchait pas. C’est très préjudiciable quand cela te permet d’esquiver les ennemis. Est-ce la faute de la PS Vita ou un bug du jeu ? Nul ne saura car la console marchait très bien sur d’autres jeux jusque là. Alors ni une ni deux j’ai réinstallé la God of War Collection sur une autre PS Vita.

Sur le premier opus, le portage est très moyen. La résolution des cinématiques est médiocre (rendering de la version PS2), le doublage français est perfectible, et quelques soucis de frame rate sont constatés. Mise à part ça, le jeu reste agréable à jouer : bien bourrin, sanglant et dynamique à la fois. Clairement un des piliers du beat-em-all de ces 15 dernières années. Deux endroits ont été particulièrement chaotiques pour moi, merci le bouton R pas réactif :

  • le passage sous l’eau au Défi de Poséidon, après la rencontre avec la Naïade
  • les Pièges de la Folie au moment de récupérer le collier d’aphrodite.

Puis arrive God of War 2. Tout se passe bien les 2 premières heures mais au fil de l’aventure, des bugs, glitch, voire pire, des cinématiques qui freeze gâchent mon expérience ! Sur les 3 fois que c’est arrivé, j’étais à deux doigt de rage quit. Il est souvent impossible de sauvegarder avant ces cinématiques, alors perdre son avancement alors que vous venez réussir à la sueur de votre front a de quoi vous faire rager. Et je ne vous parle même pas des interactions qui ne veulent pas se lancer, notamment pour achever les boss. J’ai eu ça pour l’une des sœurs du destin. Étant donné qu’elle est en hauteur, il fallait appuyer rond tout en sautant vers elle et j’ai dû m’y reprendre plusieurs fois car Kratos n’était pas dans la bonne range.

Pourtant cette suite est bien plus grandiose que son prédécesseur : c’est plus joli, les cinématiques sont mieux et plus fournies, tout comme les puzzles, les armes et les compétences. Même si le rythme est discutable, l’histoire est intéressante et sa fin surprenante. Comme à son habitude, Kratos n’y va pas de main morte avec toujours plus d’hémoglobine. Certains sacrifices sont quand même bien trop sanglants à mon goût. D’ailleurs petite astuce sur God of War II : si jamais vous êtes bloqués au moment de traverser les plaines : maintenez le bouton X en plus de O pour passer d’un anneau à un autre ! Chose appréciée également dans ce deuxième volet : pourvoir revoir les cinématiques directement dans le menu.

Rappel de l’histoire

Dans le premier God of War, on découvre Kratos ainsi que son histoire. Lassé d’être un mortel au service des dieux et surtout meurtri pour avoir tué sa famille, Kratos demande à Athéna de pardonner ses barbaries passées et de l’aider à se libérer de ses tourments. La déesse accepte sa requête à seulement à une condition : tuer son frère Arès ! Ce dernier s’est mis à attaquer Athènes avec des monstres venus tout droit venus des enfers. Et comme Zeus refuse d’intervenir pour éviter les conflits entre les dieux, elle n’a donc pas d’autres choix.

Arès est le Dieu de la guerre auquel Kratos a prêté allégeance. Il lui a sauvé la vie et l’a aidé à vaincre le au chef des barbares de l’est. Mais il va rapidement découvrir qu’il a été manipulé par Arès, qui lui a fait commettre l’irréparable : tuer sa femme et sa fille lors d’un excès de folie. Kratos apprend donc que la boîte de Pandore est le seul moyen de tuer un dieu, et part donc à sa recherche. Une fois en sa possession et après être revenu des enfers (Arès l’a tué 1 fois), il décide de se venger de son ancien maître. C’est une fois le pouvoir entre ses mains que Kratos livre une bataille musclée et tue Arès.

Conscient d’avoir accompli sa mission, il réclame donc « sa récompense » auprès Athéna. Celle-ci lui répond que ses fautes passées sont pardonnées mais que les souvenirs qui le hantent ne pourront pas disparaître. Se sentant trahi par les dieux, il tente de mettre fin à ses jours sur les falaises de la folie, mais Athéna ne compte pas le laisser mourir de cette façon et lui suggère de prendre la place vacante du Dieu de la Guerre.

Dans God of War 2, les choses se corsent ! Kratos a la rancune tenace envers les dieux (même s’il en devenu un) mais a trouvé une nouvelle famille : les spartiates. Alors qu’il était sur le point de porter un coup final à la cité de Rhodes, Zeus décide de lui retirer tous les pouvoirs grâce à la lame de l’Olympe. Mais ce n’est pas tout : il finit par tuer Kratos. Alors qu’il s’apprête à atterrir en enfer, Gaïa, un titan de la terre, lui offre l’opportunité de se venger de Zeus. Kratos accepte donc sa nouvelle destinée et pour arriver à ses fins, il aura besoin de l’aide des sœurs du destin, qui elles seules, peuvent remonter le fil des évènements au moment où Zeus l’a trahit. Après avoir revu Atlas, et tué tous ses ennemis sur le chemin (dont de nouveau le chef des barbares de l’Est), Kratos arrive enfin sur l’île de la Création où réside les sœurs du destin.

Pas de chance et elles refusent de l’aider alors il décide de les tuer les unes après les autres. Une fois le fil retrouvé et les pouvoirs du temps maitrisés, Kratos retourne dans le passé et se bat contre Zeus. Je vous laisse revivre la séquence finale car elle mérite vraiment le coup d’œil. Le jeu se termine avec Kratos sur le dos de Gaïa, en train de gravir le Mont de L’Olympe avec d’autres titans, en ayant la ferme intention de détruire les dieux.

Que penser de cette God of War Collection HD ?

Quitte à choisir, je vous recommande, de faire cette God of War Collection HD sur PS3. Pourquoi ? Plusieurs raisons : la maniabilité n’est pas optimale sur PS Vita pour ce type de jeu. Ce n’est pas juste le fait d’avoir un écran plus petit, c’est surtout que cela peut gâcher votre expérience entière. La deuxième : si vous pensiez que les défauts graphiques allaient être moins pixelisés sur PS Vita vous vous trompez. Bien que cela date de 2005 et 2007 les cinématiques sont à calvaire à regarder autant que le son (parfois je ne comprenais pas ce qu’ils disaient). J’avais même lu sur des forums qu’il y a aussi eu des bugs au niveau des trophée. De plus, le lifting HD est bien plus percutant sur PS3 avec ses 720p. De quoi découvrir cette saga mythique dans des bonnes conditions.

Alors oui, le point positif de cette God of War Collection sur PS Vita fut son prix et c’est tout. Le premier God of War se finit en 9h-10h et le God of War II en 12-13h (c’est le temps que j’ai mis en mode normal). Mais cela peut vite s’allonger si vous ratez à cause d’un bug, un freeze où une interaction qui ne s’est pas enclenchée au bon endroit malgré le bon bouton. En revanche, j’ai quand même adoré ces premières aventures de Kratos ! J’ai décidé de commencer cette saga – auquel je n’y avais jamais joué – pour me mettre à God of War 4 en connaissance de cause. Je compte bien continuer avec la God of War III remastered sur Playstation 4 prochainement !

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